Afin de renforcer la
Pour étudier le comportement du CO2, les scientifiques disposent, près d'Oslo, d'un site géologique poreux et équipé de nombreux instruments de surveillance géophysique (sismique, électromagnétique, gravimétrique, chimique, atmosphérique…). En septembre dernier, une tonne de CO2 a été injectée à une profondeur de 20 mètres. Dans la phase suivante prévue pour 2012 et 2013, 200 tonnes seront injectées à 250 mètres de la surface. Grâce à la modélisation et l'interprétation des résultats, il sera ensuite possible d'analyser le comportement du gaz à 1.000 ou 2.000 mètres de profondeur.
Ces expériences aideront à démontrer la faisabilité d'un système de monitoring des fuites de CO2 ainsi qu'à définir un protocole intégré et une méthodologie systématique de contrôle des fuites sur les sites industriels.